Sur plusieurs critères, l’Hexagone se classe parmi les pays les plus attractifs du monde, notamment dans le domaine de la recherche. Tour d’horizon des atouts de la France.
Halte au «french bashing» dont la presse anglo-saxonne (note : et belge) est si friande depuis quelques années, la France gagne en attractivité sur de nombreux critères, avance l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII).
Le «tableau de bord de l’attractivité de la France» de l’AFII se base sur neuf «déterminants de l’attractivité» (taille et dynamisme du marché; éducation et capital humain; recherche et innovation; infrastructures, environnement administratif et réglementaire; environnement financier; coûts et fiscalité; qualité de vie et croissance verte), pour évaluer la position de la France par rapport aux 14 pays de l’OCDE, dont l’Allemagne, les États-Unis et le Japon.
L’étude met en avant les nombreux atouts de l’économie française et surtout une amélioration de la situation dans l’Hexagone depuis quelques années.
La France plus compétitive
En un an, la France est passée du 13e au 10e rang en matière de poids des cotisations sociales pour les entreprises. L’AFII souligne ainsi «l’intérêt des réformes en cours et plus particulièrement le Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi» qui a permis à la France d’être plus compétitive.
«Le coût horaire du travail pour l’ensemble de l’économie en France a stagné en 2013, alors que la zone euro progresse (+1,4 %), ainsi que l’Allemagne (+2,6 %), l’Autriche (+3%) ou encore les Pays-Bas (+2,8 %). Seul le Royaume-Uni recule (-3,2 %) et l’Irlande stagne», précise l’AFII, qui ajoute que «par rapport aux principaux concurrents européens, la maîtrise du coût horaire en France a été marquée dans l’industrie».
Une main d’œuvre productive
La France est quatrième en termes de productivité horaire du travail. Par ailleurs, le pays se place également à la quatrième place en termes de personnel de recherche et développement effectif pour 1000 actifs.
L’éducation des cadres supérieurs est en effet développée sur le territoire. «Dans l’enseignement supérieur, la dépense annuelle par étudiant est supérieure à la moyenne des pays de l’UE mais bien inférieure à celle des États-Unis ou de la suède», explique l’AFII.
Autre atout de la population française: le taux de fécondité est au deuxième rang derrière celui de l’Irlande.
La France en pointe sur la recherche
La France est au premier rang devant les États-Unis pour le financement et les incitations fiscales à la recherche et au développement en pourcentage de son produit intérieur brut. «La fiscalité française des dépenses de recherche et développement est la plus avantageuse au monde, grâce au Crédit d’impôt recherche (CIR)», constate l’AFII.
Par ailleurs, elle «arrive au 6e rang mondial pour les dépenses de recherche et développement avec 55 milliards de dollars, derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Allemagne et la Corée», note l’AFII. Plus de la moitié de ces activités de recherche et développement sont réalisées dans l’industrie automobile, l’industrie pharmaceutique, la fabrication d’équipements radio, télé et communication, et la construction aéronautique, précise l’étude.
Un réseau électrique et des infrastructures performantes
Concernant les infrastructures la France n’est pas en reste: le pays est numéro un pour le prix de l’électricité, suivie de la Suède. «Avec moins d’une interruption par consommateur par an, la France dispose d’un réseau électrique performant et fiable», commente l’AFII.
L’internet haut débit fixe est également bien développé en France avec le deuxième taux de pénétration du classement, derrière les Pays-Bas.
Toutefois ces améliorations de la situation française ne sont pas toujours perçues à l’étranger et contrastent avec l’image de l’Hexagone souvent présenté comme un pays où le taux d’imposition est élevé avec un droit du travail complexe.
Source : Le Figaro du 18 novembre 2014
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