Ils ne font pas encore partie d’un gouvernement, ils n’ont pas de Ministre ni de Secrétaire d’Etat, mais ils pourraient déjà préparer leurs excuses, voire leur autocritique, un terme qu’ils ont toujours apprécié tout au long de leur existence politique.
Nous pensons au PTB soi-disant rénové et à sa figure de proue Raoul Hedebouw.
Celui-ci voue toujours une admiration extrêmement vive à son gourou Ludo Martens, le président fondateur du parti d’extrême gauche.
Or, il se fait que Martens a écrit une hagiographie du camarade Staline dans laquelle il nie par exemple le génocide ukrainien, disons un massacre organisé appelé Holodomor par les historiens et reconnu par plusieurs Etats et même par le Parlement européen. D’une façon générale, tous les prétendus crimes de Staline sont, selon le psychopathe Ludo Martens, imputables à l’Occident et aux factieux trotskystes.
Plus récemment, le PTB a soutenu la sinistre dictature de la Corée du Nord avant de se montrer plus prudent sous l’afflux des critiques et condamnations.
Il a également longtemps défendu les « acquis » de la Révolution culturelle ordonnée par le Grand Timonier Mao (au moins un million de morts) et la sévère répression des manifestations de la place Tien An Men orchestrée par la République populaire de Chine, une Chine monolithique qui reste le modèle sous-jacent du PTB.
Il est évident que la N-VA comporte en ses rangs quelques volatiles peu recommandables, il est encore plus certain que le PTB serait bien avisé de présenter des excuses pour son appui prolongé à la mémoire du dictateur Joseph Staline et à des régimes aussi peu reluisants que la Corée du Nord ou le Cambodge des Khmers rouges qui n’avaient rien à envier aux nazis.
Avec les excuses et/ou l’autocritique de Raoul Hedebouw et des membres fondateurs encore actifs, la page sanglante du PTB pourrait ainsi être définitivement tournée. Mais pas encore aujourd’hui.
Ludo Martens, Président fondateur du PTB, était un psychopathe
Cet article conclut notre série collabos et négationnistes de tous poils qui arpentent des chambres sans miroir.