Nous avions dénoncé depuis longtemps les accointances de certains membre de la N-VA avec un passé peu reluisant, celui de la collaboration sous l’occupation nazie. A cette occasion, nous n’avions pas épargné le président Bart de Wever lui-même. Mais il faut reconnaître que, de par son programme, le plus grand parti de Flandre ne peut être taxé de parti fasciste, n’en déplaise à notre bonne presse francophone garante de la bonne conscience de tous.
Aujourd’hui que Jan Jambon et Theo Francken se trouvent sur le gril sous la pression du PS pour des attitudes douteuses vis-à-vis de la collaboration, un pan d’histoire qui fait effectivement partie intégrante de l’Histoire du Mouvement flamand, il est utile de rappeler ici que M. Emir Kir, ancien secrétaire d’Etat d’un gouvernement bruxellois dirigé par le socialiste Charles Picqué, peut être largement soupçonné d’être un négationniste du génocide arménien (source : Wikipedia). Cela ne l’a pas empêché d’être deuxième candidat PS à la Chambre en 2014 et de devenir bourgmestre de Saint-Josse voici deux ans. Aux dernières nouvelles, Jan Jambon et Theo Francken, malgré leurs propos et attitudes sulfureux, ne nient aucun génocide, de quelque nature qu’il soit.
Pas sûr que le PS de M. Di Rupo sorte blanc de cette Histoire…
Pour mémoire, M. Kir s’est porté pâle lors de la minute de silence en mémoire au génocide arménien dont on commémore le centenaire.
Sa punition ? Une simple réprimande !
Le procès d’Emir Kir en eau de boudin
Aucun mandataire socialiste à la commémoration du génocide arménien en 2009 !
Photo : Emir Kir est à droite