Le gouvernement Michel vient d’être officialisé. Il ne nous appartient pas de déterminer si c’est un bon gouvernement ou non, puisque le R.W.F. est un parti pluraliste.
Constatons toutefois que ce gouvernement confirme le clivage gauche-droite qui divise la Flandre et la Wallonie, même si l’aspect communautaire y est apparemment absent.
Dans les mois qui viennent, nous verrons une Wallonie massivement dans la rue qui s’opposera au Wetstraat zestien (le 16 rue de la Loi dominé par la Flandre).
Cette situation voulue ou subie par la baudruche Charles Michel (le « Michelin » gonflé pour « Michel I » diront les amateurs de calembours faciles) creuse indirectement le fossé entre le nord et le sud du pays. D’autant que pour la première fois dans l’Histoire de l’Etat belge, un parti ouvertement séparatiste est au pouvoir et en position de force.
Enfin, il est à noter, mais ceci est loin d’être anodin, que l’augmentation de l’âge de départ à la retraite ne figurait dans aucun programme politique avant les élections : il n’était donc pas d’actualité immédiate comme le souhaitait la Flandre politique ultralibérale.
Une première entourloupette de Charles Michel…
On le comprend, beaucoup de choses avancent dans notre direction.