François De Keersmaecker, président controversé de l’Union (?) belge, n’est pas près d’oublier sa visite au siège provincial de Liège. Chronique d’une réception assez gratinée…
Il appartenait à Gérard Linard, le patron de l’aile francophone (ACFF) et ex-président de Couvin/Mariembourg, d’adresser quelques mots de bienvenue (?) à son invité. « Si l’ACFF se porte de mieux en mieux, c’est grâce à une solide équipe », indiquait Gérard Linard d’entrée de jeu.
Le dirigeant couvinois mettait alors le turbo : « Je dois bien avouer que nos relations avec le pouvoir central ne sont plus vraiment au beau fixe. À cet égard, je n’hésite pas à remettre en cause la politique actuellement pratiquée par le Management Team cher à Steven Martens. Depuis que David Delferière (NDLR : toujours vice-président de l’UB) a pris du recul, il n’y a plus un seul francophone au sein de cette cellule hautement stratégique. C’est inacceptable ! Tout comme la raison invoquée par le CEO qui se retranche derrière le fait qu’aucun candidat du Sud du pays ne connaît suffisamment le néerlandais. Selon moi, cet argument ne tient pas la route. En effet, une méconnaissance linguistique n’a jamais empêché une personne valable d’effectuer de l’excellent boulot. »
Monsieur Linard, c’est oublier un peu vite que la rabique Brigitte Grouwels avait dit un jour qu’elle préférait un flamand bilingue incompétent à un francophone unilingue compétent !
Mais, en l’occurrence, Linard a raison : il suffit de faire comme dans le privé pour résoudre ce petit problème linguistique. Chacun parle sa langue maternelle et est censé avoir le niveau pour comprendre son interlocuteur (connaissance passive de la langue). Alternative : ils se parlent tous en anglais, langue internationale du football, et les francophones font l’économie de vexations linguistiques de la part de Flamands qui de toute façon pratiquent un français de plus en plus approximatif, voire aléatoire.
Conclusion : des Flamands se prennent pour les futurs colons de la Wallonie.