Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, estime que 930 ressortissants français ou étrangers résidant en France sont actuellement impliqués dans des opérations en Syrie et en Irak. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé.
Une augmentation constante du nombre de combattants volontaires qui signe les difficultés à endiguer le flux des départs vers l’Irak ou la Syrie. Bernard Cazeneuve estime que 70 départs ont pu être évités grâce à la plate-forme de signalement mise en place en avril (numéro vert, page Web) et à la mobilisation des services de police. «Tous les jours, par l’action de nos services de police et de renseignement, nous faisons en sorte de contrer la menace», affirme Cazeneuve. « Mais cette menace est diffuse. Et d’autant plus dangereuse ».
La question des combattants de retour sur le sol français est également cruciale. Le ministre de l’Intérieur évoque un « traitement judiciaire rapide pour tous ceux dont les actes relèvent de la législation antiterroriste ». Actuellement, 350 individus seraient concernés par des procédures en cours. « 113 ont déjà été arrêtés, 21 sont écroués et 74 mis en examen » précise le ministre.
Si les chiffres sont inquiétants en France, que dire de l’Etat belge qui trône en haut du classement des pays pourvoyeurs de djihadistes ! C’est ainsi qu’il serait proportionnellement beaucoup plus nombreux que les Français. : 250 départs ont été recensés chez nous. Mais quelle est la politique belge relative à leur retour en Belgique : par rapport à la France, c’est encore la nébuleuse la plus complète.
Qu’a fait l’ex-Ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet pour remédier à ce problème ?
Source : Le Figaro du 14 septembre 2014
Tableau mondial des djihadistes (en bas de la page) : l’Etat belge en tête