« Dans les maladies de type fièvre hémorragique (note : comme c’est le cas du virus Ebola), il faut des conditions très strictes, mais il faut avoir en outre l’équipement pour prendre en charge les prélèvements de laboratoire, qui sont hautement contagieux, et le matériel de soins des patients. Or, pour cela, il faut des structures de type P4, qui sont hautement sécurisées et très coûteuses. Il n’en existe que quelques-unes en Europe. Mais aucune en Belgique. » expliquait récemment le Pr Nathan Clumeck, chef de Service honoraire des maladies infectieuses au CHU Saint-Pierre, à Bruxelles.
Aujourd’hui, on apprend qu’un membre de MSF suspecté d’avoir contracté le virus Ebola est mis en quarantaine dans ce même hôpital Saint-Pierre, dans un hôpital qui ne dispose donc pas de structure hautement sécurisée comme un laboratoire P4.
Comprenne qui pourra.
Rappelons que la France dispose de deux laboratoires de ce type. A Lyon et dans l’Essonne (Grand Paris).