De 1.490 suspects appartenant à 200 organisations en 2010, on est passé, en 2011, à 2.083 suspects pour 222 organisations, avant d’atteindre en 2012 le nombre de 2.627 suspects pour un total de 253 organisations criminelles. Ce n’est pas tant le nombre de nouveaux dossiers traités par la direction spécialisée de la police fédérale qui a explosé mais plutôt celui des personnes qui font partie de ces « mafias ». C’est dans le domaine de la drogue, de la cocaïne plus particulièrement, que ces mafias sont actives chez nous. Parmi les activités les plus fréquentes, on retrouve en tête, le blanchiment d’argent, avec 34% des dossiers traités en 2012. Suivent l’import et l’export de cocaïne (18%), la contrefaçon de documents (12%) et la fraude.
On suppose que les activités de la mafia en Belgique, où les frères (photo de Mario Di Rupo) du Premier ministre se montrent apparemment très actifs (fausse monnaie et marchés publics), seront intégrées dans le prochain PIB, comme au Royaume-Uni et en Italie. Il n’y a pas de petit profit, quand bien même le pape François les aurait excommuniés !
Juin 22 2014