Le FDF, par la voix de son président Olivier Maingain, évoque aujourd’hui un Plan F pour « Fédération des francophones ». Lucien Outers et André Lagasse doivent se retourner dans leur tombe.
En réalité il s’agit du Plan B, une sorte de Belgique débarrassée des « méchants Flamands », mais avec tous les dysfonctionnements de l’ancienne Belgique. Dans les coulisses de ce mauvais théâtre, on la surnomme MINIBEL (pour mini-Belgique), un nom qui rappelle la marque d’un fromage d’une fadeur sans nom, mais dont les bébés raffolent. Bientôt toutes les lettres de l’alphabet y passeront : Plan B, W, F, etc. ! Il ya aussi le Plan Y pour Yougsoslavie.
Rappelons que le Plan F est porté depuis plusieurs années par le R.W.F. : le Plan F comme France. Le FDF joue donc pour l’occasion sur l’ambiguïté de l’appellation Plan F.
Olivier Maingain, dont le cœur est en France et le portefeuille à Bruxelles, aurait dû tirer de lui-même le constat suivant : il n’a presque jamais rien obtenu pour les francophones. De 1999 à 2010, il a même cautionné, par sa participation au gouvernement, tous les coups bas portés à la Wallonie et à Bruxelles (surreprésentation flamande au Parlement bruxellois, un échevin flamand imposé dans chaque commune, etc.).
De plus, il n’a pas empêché la flamandisation croissante des structures de l’Etat belge.
Malgré tout le respect que nous devons à des personnalités attachantes comme Damien Thiery, il faut bien avouer que le FDF demeure un parti monarchiste et belgicain.
Que faut-il attendre d’un parti dont l’unique obsession est de renforcer Bruxelles pour sauver la Belgique (dixit Maingain) ? Rien ou très peu.
Après avoir fait le tour de la question, le R.W.F. est bien le seul parti qui propose un changement radical de système : le Plan F pour France.
Notre projet est le seul à faire peur à un régime aux abois. Tandis que dans les milieux politiques, les roulements de mécanique convulsifs d’Olivier Maingain provoquent rarement un rugissement au Nord et parfois un ricanement au Sud.
Jan 26 2012