L’Etat belge est le pays qui a vendu la plupart de ses joyaux sans que quiconque y trouve à redire ou ne proteste haut et fort.
Alstom, fleuron de l’industrie française, est connu du grand public pour la construction des TGV. Il emploie 93.000 salariés dans le monde dont 18.000 en France. En Belgique, environ 1.330 personnes travaillent dans des filiales d’Alstom. L’Américain General Electric et l’Allemand Siemens se verraient bien phagocyter les activités énergie d’Alstom, mais sous la haute surveillance de l’État français qui veut veiller aux intérêts stratégiques de la France et au maintien de l’emploi dans l’Hexagone.
En effet, les investissements et prise de participation, par des « étrangers » non européens, dans des entreprises jugées stratégiques (sécurité privée, technologies de l’information, défense, armement, jeux d’argent, etc.), doivent être légalement soumis à une autorisation du gouvernement français.
Ce qui est donc le cas pour Alstom.
« Nous avons devant nous plusieurs semaines » et « le gouvernement compte utiliser ce temps pour défendre les intérêts industriels de la nation », a dit M. Montebourg, ministre français de l’Économie et du Redressement productif.
« Nous disons bienvenue aux investisseurs, que ce soit Siemens ou General Electric, mais nous défendons notre souveraineté comme tous les États, et c’est naturel et légitime.
Avr 30 2014