Dans son édition du 16 avril 2014, la Libre Belgique a indiqué qu’un soldat sur deux quitte l’armée avant la fin de sa formation. L’armée belge, peu attractive, fait fuir ses jeunes… Selon des statistiques compilées en interne, 55,99% des jeunes soldats ont quitté la défense entre 2004 et 2012 avant la fin de leur formation. Plus d’un sur deux. L’attrition est le nom donné à ce phénomène, même si la définition de ce concept ne fait pas l’unanimité entre l’armée, le ministère de la défense, la Cour des comptes et d’autres instances.
Il est à noter qu’en 2004, c’est le socialiste wallon André Flahaut qui fut ministre de la Défense belge. Son passage à ce département s’est accompagné de profondes réformes de l’armée belge au point que certains militaires n’ont pas hésité de qualifier ironiquement l’armée belge d’une « armée sociale » qui veut faire des militaires des boy-scouts ou des enfants de chœur.
Une absorption de l’armée belge par les Pays-Bas aux dépens des Wallons, de leur matériel militaire et de leur casernement, selon la volonté du Ministre de la Défense nationale flamand, Pieter De Crem, est non seulement inutile mais sans doute nuisible. S’il faut déléguer des compétences militaires à un pays voisin ou intégrer son armée, c’est à la France qu’il faut penser.
En effet, la France est dotée d’une armée professionnelle bien équipée qui représente la deuxième puissance militaire en Europe après la Grande-Bretagne et la sixième dans le monde. Nul besoin d’une alliance avec « les bras cassés » des Pays-Bas, sauf si l’on adopte le point de vue flamingant à la sauce De Crem dont la motivation principale est la communauté de langue entre Flamands et Néerlandais.
Rappelons une fois encore que le taux d’attrition (départ après quelques mois de formation d’une jeune recrue) de l’armée belge est énorme par rapport à la France.
En cause : manque d’équipement et de matériel performant, trop peu de manœuvres (d’où l’ennui), flamandisation de la hiérarchie, harcèlement, critères de sélection, etc.
Les composantes de l’armée française (pdf)
Note : la gendarmerie française, qui n’a pas été éclaboussée par d’énormes scandales comme en Belgique, fait toujours partie des forces armée françaises.