Lors de la législature 2009-2014, Ecolo faisait partie intégrante du groupe européen des Verts/Alliance Libre Européenne dans lequel figurait aussi la N-VA et d’autres partis nationalistes ou séparatistes ((sic).
Le parti nationaliste flamand a décidé de se retirer de ce groupe et exprimé le souhait de rejoindre les conservateurs du PPE.
Côté flamand, Groen a reconduit son député européen Bart Staes, un séparatiste flamand déclaré, à la tête de la liste.
Cette union de 5 ans entre l’eau et le feu a permis aux trois partis (N-VA, Ecolo, Groen) de percevoir une partie de la manne des dotations de l’Union européenne : comme quoi, l’argent n’a pas d’odeur.
Mais qui est Bart Staes ? Ce député européen Groen a déclaré un jour : « Je suis un flamingant progressiste. Je n’ai aucun problème avec mon identité flamande. Je ne me sens pas belge. » (magazine Meervoud fin 2007). Dans cet entretien, il se disait également favorable à la scission de la sécurité sociale tout en citant des noms ou des fonctions de mandataires Groen qui partagent son analyse.
On aurait tendance à l’oublier : il existe un courant très flamand au sein de Groen.
Pour l’anecdote, cet ancien membre de la Volksunie a un jour brûlé en public le drapeau belge :
« Je ne ressens aucune identité belge, justifie-t-il. La Belgique a été créée par le hasard de l’Histoire. Moi, je suis flamand avant tout. Et européen, ensuite. »