Comme tous les partis qui n’ont pas encore de députés, le R.W.F. termine sa récolte de signatures en Wallonie (la majeure partie des arrondissements les ont obtenues).
C’est un travail fastidieux pour nos militants alors que des ministres des partis officiels promènent déjà leur fiole sur d’immenses affiches dans nos campagnes.
Mais cela permet aussi au R.W.F. d’être en contact avec le petit peuple qui nous dit le plus souvent spontanément son avis sur la réalité politique belge.
Sur les marchés, les brocantes ou au coeur des villes, beaucoup de Wallons nous expliquent qu’ils sont « dégoûtés de la politique » (les « petits » partis sont parfois mis dans le même sac que les grands !). Quoi qu’ils votent, ce sont toujours les mêmes partis qui s’arrangent entre eux pour se partager le pouvoir. Beaucoup d’autres nous disent que le mot « politique » les révulse et qu’ils ne s’intéressent pas du tout aux élections du 25 mai prochain.
Dans ce contexte, le R.W.F. propose de suivre l’exemple de la République française et de beaucoup d’autres pays européens : le vote ne doit plus être obligatoire, comme c’est encore le cas en Belgique et en Grèce.
La démocratie signifie, entre autres, qu’un citoyen doit être pleinement conscient de son vote.
Le suffrage universel est un droit fondamental, certes chèrement acquis, mais il ne doit pas devenir un fardeau ou une corvée.