Les faits remontent au 30 septembre dernier : une jeune élève de seize ans est victime d’un viol au Lycée Fénelon. Celle-ci est incapable de donner une description de son agresseur, qui laisse toutefois une trace génétique sur les vêtements de sa victime.
La séquence ADN étant inconnue des forces de l’ordre, la justice décide d’utiliser les grands remèdes pour coincer le coupable : chacun des 527 hommes, majeur ou mineur, présent dans l’établissement au moment des faits se verra soumis à un prélèvement buccal d’ADN entre lundi et mercredi. Les 31 enseignants, 475 élèves et 21 autres personnes concernés ont évidemment le droit de refuser cette manœuvre, mais la procureure le déconseille, précisant que « tout refus serait suspect » et qu’il pourrait rapidement mener à « une garde à vue, voire une perquisition ».
À mettre en parallèle avec les milliers de cheveux retrouvés dans la cave de Julie et Mélissa qui n’ont jamais été examinés.
Faute de volonté ou de moyens financiers ?
Peu importe ! La Justice belge a laissé planer le doute sur l’hypothèse du prédateur isolé ou d’un complexe réseau de traite d’enfants lié à la mafia…
Avr 12 2014