Yves Leterme s’était retiré du panier à crabes de la politique belge fin 2011.
Il s’était trouvé un placard doré à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il y était devenu secrétaire général adjoint, avec pour compétences principales les affaires sociales, l’enseignement et la gouvernance. Son mandat, renouvelable tous les deux ans, avait été prolongé en décembre 2013.
Mais l’homme s’ennuie ferme à Paris. C’est bien le seul homme de son « envergure » qui est dans le cas, mais c’est son droit le plus strict.
Aujourd’hui, il va quitter l’OCDE pour devenir le secrétaire général de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA). Cette organisation, basée à Stockholm, soutient la démocratie dans le monde et intervient lors des processus électoraux.
Cocasse qu’Yves Leterme désire s’occuper de transparence démocratique dans la mesure où l’ancien leader du cartel CD&V-N-VA a largement contribué à museler les francophones de BHV et où son ancienne copine Martine Fournier, la bourgmestre de Menin (Menen), qui fait frontière avec la France, oblige les francophones à utiliser la langue des signes lors des opérations administratives.