Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Pieter de Crem, souhaite toujours équiper l’armée de l’air belge avec l’avion de combat américain, F-35 de Lockheed Martin en dépit de l’inflation du prix de cet appareil qui cumule également les déboires techniques et technologiques. Mais pourquoi ce choix teinté d’équivoque alors qu’il existe trois avions de combat européens – Eurofighter (BAE Systems, Airbus Group et Finmeccanica), Gripen (Saab) et Rafale (Dassault Aviation) ?
Parce que Pieter de Crem, atlantiste convaincu, était candidat au poste de secrétaire général de l’OTAN : il avait donc besoin de donner des gages aux États-Unis. D’où le choix appuyé de l’avion américain…
Aujourd’hui, force est de constater que Pieter De Crem a mené un lobby pro-F35 pour des cacahuètes puisque l’on vient d’annoncer que le Norvégien Jens Stoltenberg lui a raflé le poste !
« La Belgique ne peut être otage d’une priorité de campagne du candidat De Crem à l’OTAN . » Comme c’est bien tourné, Madame la députée ECOLO Juliette Boulet.
Le R.W.F. propose de reporter la décision de l’achat coûteux de nouveaux avions militaires.
Avec leur flotte aérienne, la Grande-Bretagne et la France (les deux grandes puissances militaires européennes) sont parfaitement capables de couvrir et défendre notre espace aérien.
En cas d’urgence, on peut également compter sur les montgolfières de l’armée batave (signe distinctif : le drapeau blanc) chère à Pieter De Crem…
Source : La Tribune du 24 mars 2014