Pour l’équivalent d’un ticket de caisse belge d’un montant de 100 euros, le Français s’en tire avec seulement 93,9 euros.
Ce n’est pas le R.W.F. qui le dit, mais le très pointilleux Observatoire des prix.
Il a en effet examiné plus de 60.000 biens à la consommation identiques (tant des produits alimentaires que non alimentaires). Pour les produits alimentaires transformés, l’écart avec la France est encore plus significatif. Et ce dernier, au cours des dernières années, s’est davantage creusé.
Le mal belge ? Les coûts salariaux élevés (trop imposés), la petite taille de la Belgique et la TVA uniformément élevée chez nous alors que des taux réduits relatifs à de très nombreux produits de consommation sont en vigueur en France.
Il y a aussi le problème de la traduction en néerlandais des étiquettes de tous les produits mis en vente en Belgique. Cela a un coût…
Conclusion : la Wallonie a plus qu’intérêt à faire partie du grand marché intérieur français.
Le prestigieux label français lui permettra également de vendre davantage de produits wallons dans le monde.