Les médias francophones nous avaient dit en chœur que la Wallonie était épargnée par l’extrême droite contrairement à la France qui se laisserait séduire par Marine Le Pen.
Le dernier sondage de La Libre (22 février) a montré que c’est faux. La droite de la droite (utilisons un euphémisme) en Wallonie se situerait à 12,2% si l’on additionne les scores du PP (son président aime à déjeuner avec Mme Le Pen), de La Droite et de Wallonie d’abord.
L’extrême gauche (PTB Go), quant à elle, dont le PTB est la proue, l’un des partis communistes le moins fréquentable d’Europe occidentale, se trouverait à 7,6%.
Ensemble, les extrêmes totalisent désormais près de 20% de l’électorat !
Avec des personnages nettement moins « médiatiques » que Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon ou Olivier Besancenot en son temps de gloire.
Autre anecdote qui n’en est pas une : le dernier baromètre politique du Soir a effectué une enquête en marge qui montrait que 60% des Flamands se sentent fort différents des francophones. Ils n’étaient que 40% voici quelques années.
Flamands/francophones : la dérive des continents en quelque sorte.
Après le désaveu du Nord avec la poussée de la N-VA, c’est au tour de la Wallonie de donner une claquette au gouvernement Di Rupo…