Les derniers sondages indiquent que le PTB Go a le vent en poupe. Le côté rassurant ? Le PS de Di Rupo, le monarchiste et le copain des Flamands, aura moins de morgue dans la campagne électorale puisqu’il est menacé sur son aile gauche.
Le côté malsain ? Malgré toute la promotion dont il bénéficie au sein des médias officiels, notamment à la RTBF (un vieil héritage de mai 68), le PTB continue à défendre l’inqualifiable.
Ainsi, le jeudi 20 février 2014, le PTB et son magazine Solidaire publiait un texte unilatéral sur la situation en Ukraine. En résumé, le gouvernement russophile était paré de toutes les vertus et l’opposition n’était qu’un nid d’extrême droite et de milices paramilitaires.
Après les récents événements favorables à l’opposition et la libération de Ioulia Timochenko (photo), l’analyse sans nuance de Jean-Marie Chauvier a été provisoirement retirée du site officiel du PTB et de son organe Solidaire.
Conclusion : si l’on prive de parole l’extrême droite sur la chaîne publique RTBF, il serait logique que le PTB fasse l’objet de la même mesure. Pour ce qui concerne le R.W.F., c’est déjà le cas, mais pour des raisons moins avouables.
En conclusion, le R.W.F. demande au PTB de faire solennellement (lors d’un Congrès doctrinal par exemple) son autocritique publique en ce qui concerne ses errements historiques qui sont innombrables :
– l’éloge de Staline (à voir absolument) et la négation du génocide ukrainien par son président fondateur Ludo Martens (un fou furieux), le gourou de Raoul Hedebouw qui était son assistant ;
– l’appui dans les années 70 à la révolution culturelle chinoise de 1966 ;
– l’appui inconditionnel au Parti communiste chinois et sa dictature pendant des décennies ;
– le silence sur les crimes des Khmers rouges au Cambodge ;
– le soutien sans réserve au régime criminel de la Corée du Nord jusqu’il y a peu.
Quand le PTB aura fait cette autocritique publique, ce qui lui ferait honneur, il sera digne d’apparaître comme un parti « normal » sur la chaîne publique RTBF.