Le Premier ministre Elio Di Rupo utilise toutes les ficelles pour faire parler de lui. Cette semaine, il nous fait le coup du « pauvre Calimero » avec une coquille vide sur la tête : celle qui attend sa future Belgique.
Dans une interview publiée par l’hebdomadaire flamand Humo, Di Rupo est revenu sur l’affaire Trusgnach, du nom d’un jeune homme qui avait accusé Di Rupo de pédophilie (en réalité, de pédérastie) en pleine affaire Dutroux :
« Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de véritable enquête sur l’origine de l’affaire Trusgnach ?», se lamente le premier ministre Elio Di Rupo.
Il est certainement mieux placé que nous pour connaître la raison de l’absence d’enquête…
A-t-il porté plainte pour calomnie et diffamation ? A-t-il suivi à la trace ce dossier qui mettait en cause son honneur et sa carrière politique ? A notre connaissance, non.
Mais après tout, il y a des milliers de PV qui ne font jamais l’objet d’une instruction judiciaire dans notre beau Royaume.
Conclusion : Elio Di Rupo est rompu à tous les stratagèmes en matière de communication.
Il est même capable d’endosser le rôle de Calimero pour faire parler de lui.