Imaginez que Jean-François Copé publie sur son site un texte de Robert Brasillach, cet écrivain français fourrier du nazisme, patron de la revue collaborationniste Je suis partout, fusillé à la Libération. On imagine l’ampleur du scandale. Pourtant, le chrétien-démocrate flamand et actuel président du Conseil européen, Herman Van Rompuy a fait bien pire en publiant sur son site, créé en avril 2005 et toujours en activité, un poème (daté de 1909) du prêtre flamand nazi et antisémite forcené Cyriel Verschaeve, condamné à mort par contumace à la Libération. Et ce dans la plus parfaite indifférence des médias et des politiques locaux…
L’article complet de Jean Quatremer
Bien avant Quatremer et Sel, le R.W.F. a déjà relevé ce genre de dérives flamandes…