Paul Magnette, le Président du PS, vient de faire l’éloge du gouvernement Di Rupo le dernier à l’occasion de ses bons voeux de Nouvel An. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, à en croire Magnette qui n’a rien d’un Candide ni d’un Voltaire. Voici la réponse de la N-VA et, avec elle, d’une certaine Flandre à la méthode Coué réinventée par M. Di Rupo et son collaborateur :
– Augmentation du chômage. Selon la Banque nationale, le chômage atteindra les 9% en 2014 (note : si l’on compte la Wallonie à part, c’est catastrophique (cf. carte interactive de La Meuse). Désormais, un quart des jeunes se trouve au chômage. Un record.
– La création d’emplois sous le gouvernement Di Rupo s’est limitée au secteur subsidié (ministères, parastataux et autres, surtout en Wallonie) et non commercial.
– Aucune réforme structurelle n’a été mise en œuvre pour réduire le déficit budgétaire.
– Les impôts ont augmenté de 8 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de 800 euros par citoyen. Toujours selon la Banque nationale, la pression fiscale a atteint un sommet historique.
– Les économies décidées par le gouvernement Di Rupo ne serviront qu’une fois (« one shot ») et sont peu claires selon la Cour des Comptes.
– La dette repassera la barre psychologique de 100% en 2014.
– 2013 s’est terminé sur un record de faillites et de fermeture d’entreprises. Les délocalisations vont s’accélérer dans les années à venir.
– A Davos, Di Rupo a prétendu sans rire que la Belgique n’avait qu’un petit handicap en matière de coût du travail.
– La balance commerciale se trouve davantage dans le rouge, ce qui témoigne d’une réelle perte de compétitivité. La Belgique perd de plus en plus de parts de marché.
– Il n’y a pas de réformes structurelles de l’économie, contrairement aux autres pays européens, selon le Directeur de la Banque nationale.
– La 6ème réforme de l’Etat mise en œuvre par le gouvernement Di Rupo rend les structures plus complexes et les mécanismes de financement peu transparents.
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Source : site de la N-VA