La Chambres des mises de Bruxelles se penche enfin sur l’épineux dossier Sabena… 12 ans après la faillite !
Elio Di Rupo, qui fut le Ministre des Communications de 1994 à 1995, a dû sabler le champagne le jour de l’entrée de Swissair dans le capital de la Sabena, une arrivée qu’il avait favorisée. Les représentants de l’Etat, actionnaire majoritaire, étaient bien représentés au conseil d’administration : Haeck (SP), Van Der Stiechele (PRL), Suinen (PS), Huygebaert (CVP), etc.
Mais aujourd’hui Elio Di Rupo est toujours pointé du doigt pour avoir vendu la Sabena aux Suisses sans prendre les garanties nécessaires pour que le contrat soit honoré.
Dès le rachat de la Sabena, c’est Swissair qui tiendra le manche jusqu’à la faillite retentissante qui coûtera 10.000 emplois (2001).
En effet, la multinationale suisse mènera une véritable politique de «cannibalisation » de la Sabena. Le conseil d’administration accepta le transfert de la politique commerciale et fit de Swissair le point de passage exclusif pour une série de prestations, note l’avocat d’affaires Witterwulge. Cela a permis à Swissair de puiser dans la caisse de la Sabena.
Un exemple parmi bien d’autres : les frais de catering (repas) ont augmenté en un an de 465% alors que les livraisons venaient de Gate Gourmet, filiale de Swissair.
Fév 05 2014